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Rachid 

Koraïchi

Algérie

1947 -

Rachid Koraïchi

Rachid Koraichi, Making His Own Language,New York Times, 31.03.2016.

Né en 1947 à Aïn Beida, Algérie, Rachid Koraichi vit et travaille à Paris.

L’oeuvre de Rachid Koraïchi puise sa force dans la richesse de la lettre. Issu d’une famille soufie religieuse, il pratique l’usage du signe dès son jeune âge. Il fréquente l’école coranique où il apprend à reproduire les sourates du livre sacré. Elevé dans la religion, il décide à seize ans d’abandonner la pratique. Mais la gestuelle de l’écriture reste gravée dans son esprit. Après une formation à l’Ecole des Beaux-Arts d’Alger de 1967 à 1971, il s’installe à Paris et suit des cours à l’École des Arts Décoratifs de 1973 à 1975, puis aux Beaux-Arts jusqu’en 1977.

Bien qu’il expose depuis les années 70, c’est surtout avec le nouveau regard porté sur l’art contemporain africain qu’il bénéficie d’une place majeure sur la scène internationale. L’exposition « Rencontres Africaines » à laquelle il participe en 1994 n’est que le début d’une série de manifestations qui marquent ce tournant. En 1990, le Centre George Pompidou présente « Salomé », fruit d’une collaboration entre l’écrivain Michel Butor et Koraïchi. La même année, il participe à l’hommage à René Char (1907-1988) au Palais des Papes à Avignon.

Il crée pour l’Enfant-Jazz de Mohammed Dib un recueil de poésie récompensé du Prix Mallarmé en 1998 et collabore avec le poète palestinien Mahmoud Darwish pour « L’Hymne Gravé, Poème de Beyrouth ».

Il dédie son installation « Chemin de Roses » à l’érudit religieux et poète al-Rûmî, travail de plusieurs années. Cette installation, présentée à Londres en 2003 (October Gallery), regroupe des sculptures métalliques, des broderies de fil doré sur soie bleue et des vasques en céramique remplies d’un fond d’eau parsemé de pétales de roses.

Si son alphabet trouve ses origines dans un registre qui s’étend du monde arabo-berbère à l’Extrême-Orient, il est avant tout invention de l’artiste. Au point que la lettre peut très bien n’avoir aucune autre signification que celle suggérée par sa forme.

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Editions

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Encerclement d'une poussière d'homme

Encerclement d'une poussière d'homme by Rachid Koraïchi

Les ombres des vignes

Les ombres des vignes by Rachid Koraïchi

Serigraphe

Serigraphe by Rachid Koraïchi

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Rachid Koraïchi

Rachid

Koraïchi

Algérie

1947 -

Rachid Koraichi, Making His Own Language,New York Times, 31.03.2016.

Né en 1947 à Aïn Beida, Algérie, Rachid Koraichi vit et travaille à Paris.

L'oeuvre de Rachid Koraïchi puise sa force dans la richesse de la lettre. Issu d’une famille soufie religieuse, il pratique l’usage du signe dès son jeune âge. Il fréquente l'école coranique où il apprend à reproduire les sourates du livre sacré. Elevé dans la religion, il décide à seize ans d'abandonner la pratique. Mais la gestuelle de l'écriture reste gravée dans son esprit. Après une formation à l'Ecole des Beaux-Arts d'Alger de 1967 à 1971, il s'installe à Paris et suit des cours à l'École des Arts Décoratifs de 1973 à 1975, puis aux Beaux-Arts jusqu'en 1977.

Bien qu'il expose depuis les années 70, c'est surtout avec le nouveau regard porté sur l'art contemporain africain qu'il bénéficie d'une place majeure sur la scène internationale. L'exposition "Rencontres Africaines" à laquelle il participe en 1994 n'est que le début d'une série de manifestations qui marquent ce tournant. En 1990, le Centre George Pompidou présente "Salomé", fruit d'une collaboration entre l'écrivain Michel Butor et Koraïchi. La même année, il participe à l’hommage à René Char (1907-1988) au Palais des Papes à Avignon.

Il crée pour l'Enfant-Jazz de Mohammed Dib un recueil de poésie récompensé du Prix Mallarmé en 1998 et collabore avec le poète palestinien Mahmoud Darwish pour « L'Hymne Gravé, Poème de Beyrouth ».

Il dédie son installation « Chemin de Roses » à l'érudit religieux et poète al-Rûmî, travail de plusieurs années. Cette installation, présentée à Londres en 2003 (October Gallery), regroupe des sculptures métalliques, des broderies de fil doré sur soie bleue et des vasques en céramique remplies d'un fond d'eau parsemé de pétales de roses.

Si son alphabet trouve ses origines dans un registre qui s'étend du monde arabo-berbère à l'Extrême-Orient, il est avant tout invention de l'artiste. Au point que la lettre peut très bien n'avoir aucune autre signification que celle suggérée par sa forme.